Présente à la manifestation de ce mercredi, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition, revient sur les motivations qui sous-tendent l’organisation de ces manifestations en périodes de fêtes. Lire !
Nous sommes dans les périodes des fêtes, et vous êtes dans la rue. Est-ce une détermination particulière ?
C’est-à-dire que nous n’avons pas le cœur à la fête. Nous avons observé une trêve pour Noël, mais nous sommes obligés de reprendre la rue pour un Togo meilleur. Il est plus important de nous redonner les bases que nous avons posées pour la démocratie à travers la Constitution de 1992. C’est fondamental, nous devons reposer les fondamentaux de la démocratie.
Nous avons entendu Christian Trimua dire que les manifestations ne feront pas partir Faure Gnassingbé. Est-ce un mépris à l’endroit de la Coalition ?
Totalement. Cela se voit qu’ils n’ont pas le réflexe de dirigeants de pays démocratique. Cela ne surprend pas. Ils nous trompent, ils trompent l’extérieur en faisant croire que nous sommes en démocratie.
On continue d’arrêter les militants de l’opposition, est-ce une intimidation ?
Peu importe. L’essentiel, c’est que nous obtenions le résultat. Si on veut nous amener à baisser le bras, le régime se trompe. Ils vont nous arrêter un à un et ceux qui vont rester continueront la lutte jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction.
Iriez-vous au dialogue ?
Bien sûr, nous sommes prêts pour le dialogue et sur ce plan, la balle est dans le camp du régime.
Comment appréciez-vous le communiqué du ministre Yark disant que l’opposition appelle à casser ?
C’est de discréditer notre mouvement. Avant ce communiqué, on a dit qu’il s’agissait de drogués. S’il en est ainsi, c’est leur rôle d’interpeller ceux qui fumaient de la drogue. Pourquoi n’ont-ils interpellé ces gens. Nous n’avons pas vus ce cas.
Source : www.icilome.com