Bien que le protocole sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement confère une libre mobilité des biens et des personnes dans l’espace CEDEAO, les citoyens payent toujours les frais des tracasseries frontalières. Pour remédier à cette situation, le Groupe de Réflexion et d’Action, Femme Démocratie et Développement (GF2D) plaide pour l’effectivité de la carte d’identité nationale biométrique dans l’espace communautaire.
Pour ce faire, la capitale togolaise a accueilli du 22 au 24 mars, une rencontre régionale sur la question. Initiative du GF2D, cette réunion avait pour objectif de réunir tous les acteurs impliqués, de manière à mener des réflexions sur comment mettre fin à ces tracasseries et rendre effective cette carte d’identité biométrique.
Le GF2D a donc initié le projet de « promotion d’une citoyenneté communautaire à travers la sensibilisation sur la carte d’identité biométrique et la lutte contre les tracasseries aux postes frontaliers du Togo ». Il s’agira donc de mener des plaidoyers auprès des décideurs, de former les acteurs et de sensibiliser les populations et surtout mettre en place des comités de surveillances aux postes de Sanvee-Condji, Kodjoviakopé et Cinkassé.
« La construction d’une communauté régionale des peuples, prospère, ouverte et inclusive, volonté des Chefs d’Etats de la CEDEAO, fait appel à la réalisation de conditions préalables pour le développement harmonieux de la région. Ces conditions qui découlent des contraintes qui entravent la liberté de circulation et l’intégration régionale nécessitent des actions concertées de différents acteurs », a indiqué Michèle Aguey, secrétaire générale du GF2D.
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