MESSAGE DES ABLODE VIWO (*) AU PEUPLE TOGOLAIS POUR LE 13 JANVIER 2017

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MESSAGE DES ABLODE VIWO (*) AU PEUPLE TOGOLAIS POUR LE 13 JANVIER 2017 Doublement triste anniversaire, « Pleure O Pays bien aimé » Lomé, Le 13 janvier 2017

Ce jour du 13 janvier 2017 est un doublement triste anniversaire, le triste 54-ème anniversaire de l’assassinat du Père de l’Indépendance Togolaise, Père de ABLODE, Père de la Nation togolaise, le Président Sylvanus Komi OLYMPIO, le triste 50-ième anniversaire du « régime héréditaire togolais », qui constitue indéniablement le plus grand malheur qui s’est abattu sur « le Pays de nos aïeuls » depuis le règne tyrannique du roi Agokoli.

En ce doublement triste anniversaire, qu’il nous soit permis d’emprunter à l’écrivain sud-africain Alan Paton les paroles inspirées du titre de son célèbre livre sur le malheur de l’Apartheid qui venait de s’abattre sur son pays, pour dire au « Pays de nos aïeux » : « Pleure, O Pays bien aimé » !

« Oui, Pleure, O Pays bien aimé, la malédiction du parricide du Père de ton Indépendance, Père de ta Liberté, de ta fierté, en un mot, Père de ton ABLODE, à qui l’un des plus célèbres présidents des Etats-Unis a exprimé toute son admiration pour son combat politique et sa personnalité exceptionnelle en l’accueillant au pied de l’avion qui l’a conduit à Washington le 20 mars 1963 avec les paroles élogieuses suivantes : « Je sais que je parle au nom du peuple des Etats-Unis d’Amérique pour souhaiter la bienvenue au Président Olympio dans notre pays. En lui, nous voyons un homme exceptionnel pas seulement en Afrique mais aussi sur la scène mondiale, parlant Français, Anglais, Allemand, Il a ainsi pu par ces moyens, établir le plus précieux canal vers le grand mouvement historique, les révolutions qui ont façonné tous ces pays, les principes de ces révolutions sur lesquels il essaie de bâtir son pays, ainsi en un sens, vers cette union heureuse, de l’Afrique, de l’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis personnifiée dans la personnalité, les œuvres, les témoignages de la vie, et les efforts de notre hôte distingué. Son influence a largement dépassé les limites de son propre pays » ».

« Oui, Pleure, O Pays bien aimé, l’état de délabrement avancé et de sinistre du « Pays de nos aïeux », non seulement sur le plan économique, mais ce qui est plus grave et plus préoccupant, sur le plan social et sur le plan des valeurs morales, après 50 ans d’un « pouvoir héréditaire » sans partage, « sans foi ni loi », sans compétence, qui a fait « main basse » sur notre « Pays bien aimé » depuis le 13 janvier 1967, qui règne sur lui depuis plus longtemps que « le protectorat allemand » de 30 ans de 1884 à 1914 et « le mandat français » de 40 ans de 1920 à 1960, qui détient le record de longévité d’un pouvoir héréditaire en Afrique et est sur le podium des trois plus longs « pouvoirs héréditaires » non monarchiques dans le monde, en compagnie du champion nord coréen et du vice champion cubain, et qui fait tout jusqu’au 13 janvier 2017 pour confirmer l’adage latin « tel père, tel fils » ».

En effet, alors que l’hymne national togolais assigne à chaque togolais la mission exaltante de « aimer, servir, se dépasser, faire encore de toi sans nous lasser, Togo chéri, l’or de l’humanité », malgré la fausse propagande du pouvoir togolais actuel sur le taux de croissance du Togo, depuis la création en 2012 par l’ONU du classement mondial des pays selon « l’indice du bonheur mondial » tenant compte des réalités à la fois économiques, sociales et morales, le Togo a invariablement occupé « le dernier rang de l’humanité » jusqu’en 2015 pour monter juste de deux rangs dans le récent classement de 2016 sur 157 pays classés et où le Togo ne devance que deux pays ravagés par la guerre que sont la Syrie et le Burundi. De plus, par la faiblesse de son Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant reflétant la nullité de création de richesse et d’emploi, contrairement à tous ses pays voisins, y compris son voisin enclavé du Nord, le Burkina, le Togo est invariablement classé par La Banque Mondiale depuis au moins 2006 jusqu’à 2015 parmi les « Etats à économie fragile », ce qui est un euphémisme pour parler des « Etats à économie sinistrée ». Les symboles les plus éloquents de ce « sinistre économique » sont d’une part le plus grand hôpital du Togo au sujet duquel le chef de l’Etat togolais lui-même a qualifié son service des urgences de « mouroir » dans son discours du 27 avril 2013, et d’autre part « l’ex grand marché de Lomé », « le poumon économique » du Togo, qui depuis 4 ans n’a pas été reconstruit, alors qu’une partie des douze milliards de FCFA que le « régime héréditaire » togolais a « jeté par la fenêtre » pour une opération de « marketing diplomatique » sous la forme du « sommet sur la sécurité maritime » aurait largement suffit à régler les problème de l’hôpital principal du Togo et du « poumon économique » du Togo.

ABLODE ! ABLODE ! ABLODE GBADJA !!!
Pr Pascal Kossivi ADJAMAGBO, Président du Mouvement Les Enfants de la Liberté ou Ablode Viwo

(*) QUI SONT LES « ABLODE VIWO (LES ENFANTS DE LA LIBERTE)»

« ABLODE VIWO (LES ENFANTS DE LA LIBERTE)» est un mouvement citoyen, ouvert à tous les citoyens togolais ou amis du Togo, qui désirent œuvrer pour « ré-enchanter le rêve togolais », le rêve de « la liberté accomplie », le rêve célèbre de « Ablode Gbadja », consistant à « Aimer, servir, se dépasser, faire encore de toi sans nous lasser, Togo chéri, l’or de l’humanité », et en vue duquel ils veulent œuvrer pour l’avènement et l’enracinement de « l’alternance politique pacifique » au Togo, gage indispensable comme en Afrique du Sud à la fin du régime de l’Apartheid, de la réconciliation nationale, de la justice et de la paix sociale, et d’une prospérité économique durable et harmonieuse, conformément aux paroles inspirées de l’hymne national togolais et du discours du 27 avril 1960 du Père de l’indépendance togolaise, aux recommandations insistantes de l’article 25 du « Pacte International sur les libertés Civiques et Politiques », et aux sages recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR).

A cette fin, les « ABLODE VIWO (LES ENFANTS DE LA LIBERTE)» veulent s’impliquer à divers échelons dans débat public togolais pour faire œuvre de pédagogie et de clarification sur les stratégies et actions citoyennes et politiques nécessaires, comme ils le font depuis octobre 2010. Toujours à cette fin, les « ABLODE VIWO (LES ENFANTS DE LA LIBERTE)» veulent promouvoir des actions concrètes, avec les partenaires adéquats, en faveur de la formation permanente citoyenne ou professionnelle, de l’aide et de l’entraide sociale, scolaire et sanitaire, de la recherche d’emploi, de la création d’emploi, d’entreprises artisanales, agricoles, informatiques, télécom, de nouvelles techniques de l’information et de la communication, du soutien à des centres de santé, des dispensaires, des hôpitaux.

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