Mépris et Ruse : quand Togocel et Moov défient l’ARCEP

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C’est dans un communiqué en date du 23 novembre que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes expose la ruse et la mauvaise foi des deux opérateurs de téléphonie mobile qui refusent d’obtempérer  aux injonctions de l’autorité quant à l’alignement des tarifs de la communication intra et inter-réseaux.  L’ARCEP menace et brandit la sanction.

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes rappelle de nouveau à l’ordre Togocel et Moov et exige d’elles des explications dans les 24 prochaines heures sous peine de sanction. Les deux sociétés ne sont visiblement pas prêtes à revoir à la baisse selon les recommandations de l’autorité les coûts de la communication. Les deux sociétés devront donc s’expliquer sur l’augmentation des tarifs de communication intra-réseaux, une augmentation qui s’élève à 10FCFA par minute.

C’est depuis quelques jours que les populations se sont rendu compte d’une baisse de 20FCFA la minute, des tarifs inter-réseaux. Mais dans le même temps, force est constaté que les sociétés ont au même moment procédé à l’augmentation des tarifs intra-réseaux. Ce qui est perçu par la population comme un manque de considération vis-à-vis des clients. C’est justement sur ce point que l’autorité désapprouve les sociétés arguant que  l’alignement des tarifs « on-net et off-net » ne saurait motiver une quelconque augmentation de tarifs intra-réseaux.

Les deux sociétés au lieu de respecter les injonctions de l’ARCEP qui les a déjà accusées de violation de leurs cahiers de charge, tendent à croiser le fer avec l’autorité. C’est l’option de la voie suicidaire qui mène indubitablement à la sanction. Déjà le 12 novembre dernier l’autorité a donné un délai de  huit jours aux sociétés Togocel et Moov pour mettre en pratique l’alignement des tarifs intra et inter-réseaux. Pour contourner cette décision, le moyen utilise par les deux sociétés est donc d’augmenter les tarifs intra-réseaux.

Si l’alignement des tarifs peut amener ces sociétés à augmenter les autres tarifs, alors elles n’envisageraient même pas assouvir aux aspirations des populations. Ces dernières voulant voir le coût de la communication et de l’internet diminué et remettre au même niveau que dans les autres pays de la sous-région. La qualité des services reste un autre problème. La connexion dite 4G s’apparente à un leurre. Les difficultés liées à la connexion sont récurrentes et perdurent bien que le coût de la connexion au Togo s’identifie par sa cherté.

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Les aspirations que les abonnés ne cessent d’exprimer, c’est la baisse considérable des tarifs de la communication et de la connexion internet, la qualité des services surtout les transactions monétaires avec  la diminution des frais afférents.

Aujourd’hui l’ARCEP se montre intransigeante et déterminée à imposer à ces sociétés le respect de leurs cahiers de charge. Vivement que l’autorité prenne aussi en compte toutes les aspirations des populations qui sont contraintes de faire face à la cherté de la communication.

Rappelons que l’ARCEP est l’autorité publique chargée de réguler le marché des communications électroniques et des postes pour favoriser une concurrence saine et équitable.

Source : Togoweb.net