Bientôt une semaine que la campagne électorale pour la présidentielle du 22 février 2020 a été lancée au Togo.
Pendant que certains candidats n’ont aucune difficulté à aller à la rencontre des populations, d’autres comme le candidat de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ont vu leur meeting perturbé par des individus se réclamant du parti UNIR.
A Tandjouaré, Gando, Guerin-Kouka, Bassar ou encore Sotouboua, le candidat de l’ANC Jean-Pierre a dû annuler ses meetings du fait de ses perturbations.
Pour le président et candidat de l’ANC, ces actes « prémédités » sont le signe d’une peur qu’inspire sa candidature au pouvoir en place.
« Je crois que c’est quelque chose de prémédité, d’organiser pour nous empêcher de nous adresser aux populations. C’est depuis le début de notre tournée. (…) C’est la preuve qu’ils ont peur de nous. Préparez-vous à voter et à préserver votre vote », a-t-il déclaré Jean Pierre Fabre.
« Aujourd’hui, nous avons la certitude que tout cela est organisé par la direction même de l’UNIR, puisqu’ici à Sotouboua, c’est la ville du ministre de l’Administration territoriale. Ce qui s’est passé n’aurait jamais pu se passer sans que lui-même n’ait donné son accord », a déclaré Eric Dupuy, le Conseiller de Jean-Pierre Fabre.
Des accusations auxquelles le ministre Boukpessi n’a pas tardé à répondre.
« J’ai l’impression que le candidat Fabre est à la recherche d’incidents, parce qu’il sait très bien que, pour animer un meeting pendant la campagne, il faut prévenir le préfet », a indiqué le ministre sur RFI.
Hubert BATALA
Source : Togoweb.net