La mise en oeuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales reste la préoccupation majeure des Togolais. La question qui se pose aujourd’hui demeure comment ces réformes seront faites par l’actuelle Assemblée nationale dont la configuration ne rassure pas. Me Raphael Kpandé Adzaré du Front Citoyen Togo Debout (FCTD) a évoqué la problématique dans l’émission « Le Débat » sur la radio Nana FM jeudi dernier.
L’acteur de la société civile s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité sociopolitique togolaise, notamment la question des réformes.
Selon lui, le gouvernement togolais n’a aucune ambition de faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles tant souhaitées par les Togolais.
» Le gouvernement ne veut pas faire les réformes parce que pendant longtemps dans ce pays, on disait que c’est la formule « En Aucun Cas » qui posait problème. Aujourd’hui, je crois qu’avec le texte de l’expert Sénégalais, la formule En Aucun Cas est sorti de ce texte. Mais comme on pouvait s’y attendre, le gouvernement a carrément laissé la proposition de l’expert et revient sur le projet de loi qu’il avait introduit en novembre 2018 et qui n’avait pas reçu l’assentiment de la représentation nationale « , analyse l’avocat.
Pour Me Raphael Kpandé Adzaré, le texte de l’expert Sénégalais a été en quelque sorte le remède que la CEDEAO a prescrit pour résoudre la question des réformes constitutionnelles qui divisaient le pouvoir et l’opposition. Et le fait que le gouvernement togolais décide de garer ce texte de l’expert Sénégalais prouve à suffisance qu’il n’a aucune volonté de faire les réformes selon les normes de la CEDEAO.
Bonne écoute!
Source : www.icilome.com