La réaction de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ne s’est pas fait attendre face à la sortie controversée de Christophe Tchao qui a accusé l’opposition, notamment le parti de Jean-Pierre Fabre de s’être fermé au consensus.
En fait, le président du groupe parlementaire UNIR ne faisait que soutenir la position du président de l’Assemblée nationale qui, implicitement, rejette la proposition de loi de l’ANC et de l’ADDI, renvoyant le débat à la Commission de réflexion sur les réformes.
Mais pour Christophe Tchao, Dama Dramani ne rejette pas la proposition. Il demanderait plutôt l’ajournement de cette proposition, puisque selon lui, l’opposition a refusé le consensus.
Une proposition que rejette la présidente du groupe parlementaire ANC, Me Isabelle Améganvi. A l’en croire, le président de l’Assemblée nationale a obligation de s’en tenir aux injonctions de la Cour constitutionnelle.
« Je ne sais pas si le président de l’Assemblée nationale a quittance et autorité pour ne pas exécuter une décision de la Cour constitutionnelle. La décision de la Cour constitutionnelle, elle est là et elle dit qu’il faut que la commission fasse son rapport et dépose ce rapport sur le bureau de l’Assemblée nationale, pour être envoyé à l’assemblée plénière qui doit suivre », a déclaré Me Isabelle Ameganvi.
Elle dit être scandalisée du moment où ceux qui doivent contrôler l’action du gouvernement et voter les lois, se mettent eux-mêmes à les violer. Et de rappeler à Christophe Tchao que la proposition de lois n’est pas une invention de l’opposition.
« Cette proposition de loi n’est pas une trouvaille, ni une invention du siècle, mais une copie d’engagements pris dans l’APG », a-t-elle précisé.
Elle reste quand même sereine quant à l’aboutissement de cette proposition de lois.
I.K
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