La deuxième Vice-présidente de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) s’insurge contre les « éternels donneurs de leçons » qui, sur les réseaux sociaux, croient détenir une baguette magique pour résoudre la crise togolaise. Ce sont eux qui, à en croire Me Isabelle Ameganvi, démobilisent les populations, tout en accusant les leaders politiques.
Déjà, elle cite des écrits sur le premier responsable du Front Citoyen Togo Debout (FCTD), le Prof David Dosseh que des gens accusent parce qu’il a appelé les populations à aller se faire inscrire sur les listes électorales en vue des élections locales.
« Le Front Citoyen Togo Debout a pris sur lui de dire sa position par rapport aux locales. Et dès que le Professeur Dosseh a parlé, il est devenu le larbin de l’ANC », a regretté Me Isabelle Ameganvi.
Pour elle, l’ANC n’a pas encore dit qu’elle participe ou non aux élections locales, mais les gens ont déjà commencé à dire du n’importe quoi sur le parti. Elle demande aux uns et aux autres d’interroger ceux qui démobilisent sur leurs motivations, au lieu braquer leur projecteur sur le parti de Jean-Pierre Fabre qui passe son temps à mobiliser les populations, chaque jour que Dieu fait, pour l’alternance et le changement au Togo.
A en croire Me Isabelle Ameganvi, ce sont les Togolais eux-mêmes, surtout ceux qui passent leur temps à faire des critiques inutiles sur les réseaux sociaux, qui maintiennent ce régime au pouvoir. « La durée de ce régime, la persistance de ce régime nous a rendus, nous Togolais, malades, moi la première. Parce que la Isabelle Ameganvi que j’étais quand on a commencé en 1990, ce n’est plus la Isabelle que vous avez ici. Nous tous Togolais, nous sommes devenus malades de ce régime », a-t-elle déploré.
Quelle que soit la décision que l’ANC prendra, a-t-elle poursuivi, dans le cadre de ces élections locales, les gens trouveront toujours à dire, surtout à faire des critiques qui ne seront pas constructives.
« Aujourd’hui, si l’ANC, à cette conférence de presse, vous dit qu’elle compte participer aux élections locales, je sais ce qui va se passer sur les réseaux sociaux. Les donneurs de leçon habituels qui ont compétence pour juger vont surgir… et ça va être terrible. Si l’ANC, à cette conférence de presse, dit qu’elle ne participera pas aux locales, les mêmes personnes qui ne seront pas d’accord lorsqu’elle y participe, seront les premières à tirer à boulet rouge sur l’ANC », a souligné Me Ameganvi.
Elle a indiqué que la décision d’aller ou non à ces élections revient à l’ANC. Et le parti la prendra lorsque tout le monde sera soigné de cette « maladie dont nous souffrons tous ».
I.K
Source : www.icilome.com