Le président des FDR, Me Paul Dodji Apévon revient la rencontre de la coalition avec la délégation ghanéenne et la situation qui prévaut actuellement au Zimbabwe. Lire !
Qu’avez-vous dit à la délégation ghanéenne ?
On a rencontré la délégation ghanéenne pour discuter des modalités d’un dialogue entre les protagonistes au Togo. C’est de ça il s’agit. On a réfléchi sur comment faire pour asseoir un vrai dialogue entre nous. On a discuté des préliminaires de ce dialogue-là.
Est-ce ce dialogue va affaiblir la manifestation ?
Vous savez, on ne peut pas dire que c’est le dialogue qui va affaiblir la manifestation, au contraire. Lorsque les populations togolaises souhaitent arriver à quelque chose de consensuel pour mettre ce pays dans une situation normale, lorsqu’elles apprennent aujourd’hui que notre pression de la rue a obligé le pouvoir à ouvrir un dialogue en réalité ces populations doivent être contentes. Donc je ne crois pas que c’est le dialogue qui les démobilise, au contraire. Attendez jusqu’au soir pour apprécier le nombre des militants. Généralement comme ils savent que nous commençons toujours à midi, midi et demi certains attendent pour venir vers les treize heures, quatorze heures.
Le chef de fil de l’opposition il n’est pas là, il est en Guinée, c’est pratiquement dans la même optique ?
C’est toi qui dit qu’il est en Guinée, il a voyagé, nous savons qu’il a voyagé. Qui vous dit qu’il est en Guinée ? Chacun de nous a le droit de voyager, chacun a le droit d’avoir ses propres affaires.
Est-ce c’est dans le cadre de ces dialogues ?
Non. Partout où nous allons aujourd’hui tous les responsables que nous sommes partout où tu es, même pour tes affaires privées tu profites toujours de tes déplacements pour aller parler de notre affaire partout où tu es parce qu’il faut faire de la haute diplomatie par rapport à ce que nous sommes en train de faire. La marche de la rue seule ne suffit pas il faut mobiliser les gens pour nous soutenir dans ce que nous faisons pour arriver au résultat.
L’armée a mis fin à la dynastie Mugabe. Est-ce vous croyez à l’armée togolaise ?
C’est une bonne question que vous posez parce que l’acte que l’armée zimbabwéenne a posé est à saluer. Même si on estime que ceux qui ont fait ce coup sont toujours du sérail. Ils prennent ce quelqu’un du pouvoir pour remettre à quelqu’un du pouvoir. Nous ne savons sur quoi ça va déboucher, mais nous espérons aussi que face à la détresse de la population plutôt que l’armée soit utilisée pour aller martyriser, nous pensons que l’armée un jour réfléchira pour que finalement si elle doit intervenir dans ce débat elle doit faire en sorte que le pays retrouve ses bases parmi les nations civilisées.
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