Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) nourrit l’espoir de voir la lutte pour l’alternance aboutir au plus tard en 2020. Il en fait même son leitmotiv. Mais c’est la « méthode » idéale pour y parvenir qui pose problème.
Devant la presse mercredi à Lomé, Me Apollinaire Yawovi Madji Agboyibo, président du CAR, se rappelait avec nostalgie ses débuts dans la jungle politique au Togo. Le temps où il proposait ses méthodes de sortie de crise au feu Gnassingbé Eyadema.
A l’en croire, si on a tant de problèmes aujourd’hui, c’est parce que les anciens collaborateurs du feu Gnassingbé Eyadema qui sont actuellement autour de Faure Gnassingbé, ont gardé de mauvais souvenirs des événements des années 90. Pour lui, ces anciens collaborateurs de l’ancien chef d’Etat sont des « rancuniers ».
« Je peux dire que si on a tant de problèmes aujourd’hui, c’est qu’autour de Faure Gnassingbé, il y a un groupe de témoins de ce qui s’est passé ces années 90, 91, 92… Ils lui disent de ne plus prendre le risque de répéter les erreurs du passé. Ce qui est certain, Faure est pris en otage par des rancuniers. Parce que dans le processus, à un moment donné, des engagements pris n’ont pas été respectés, et le système RPT a failli tombé. Donc ils ne veulent plus commettre les mêmes erreurs », a-t-il indiqué.
Pour le bélier noir, la méthode à même de faire aboutir la lutte de l’alternance est celle qui avait déjà fait ses preuves au début du processus de démocratisation avant que la méthode de bras de fer ne vienne tout gâcher.
« Je suis convaincu que si les rancuniers découvrent que l’objectif principal de l’opposition ce n’est pas de chasser ceux qui sont au pouvoir comme des petits bandits, ils se remettront en cause. Mais si c’est dans la dignité, la noblesse et le respect des grands principes, ils n’hésiteront pas à partir », a-t-il ajouté.
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Source : www.icilome.com