Le nom Maxfire ne laisse aujourd’hui personne indifférent dans le monde de la musique. Depuis le lancement de son tube « Toto » , l’artiste compte aujourd’hui beaucoup de fans . Dans sa parution N° 203, le journal togolais Focus Infos, lui a dédié une page à travers une interview. L’artiste s’est révélé sans détours.
Le nommé Assiakoley Sewa a débarqué brusquement dans la musique alors que les mélomanes l’y attendait le moins. D’un coup d’essai, l’artiste beatmakeur a réussi à faire un coup de maitre. L’homme est longtemps demeuré un mystère pour les amoureux de la musique. Dans la série de questions qui lui ont été soumises, Maxfire a satisfait la curiosité de ses fans sur plusieurs aspects de sa carrière, à commencer par son nom d’artiste « Maxfire »
« Maxfire est un surnom qui m’a été donné par les jeunes artistes avec qui j’ai commencé le beatmaking. Ils adoraient tellement mes beats qu’ils disaient « tu mets le Maximum de feu sur des beats » d’où Maxfire ; Max qui est pour maximum et Fire qui pour le feu en anglais. Bref Maxfire est maximum de feu », explique l’artiste lorsqu’on lui demande la signification de son nom.
Côté parcours artistique, l’artiste relate un début musical unique. « Permettez-moi de vous dire que je suis né dans la musique avec les instruments de musique en main puisque mon papa est un instrumentiste de base et pasteur d’église ; donc je jouais depuis tout petit. Et c’est en 2013 que j’installe officiellement mon propre studio même si je travaillais dans d’autres studios depuis 2010. En 2014 j’ai lancé ma carrière musicale sous un coup du hasard d’autant plus que j’étais juste un beatmaker et non artiste. En remixant le son Skelewu de Davido avec Olemou qui a fait le tour des kiosques sans que je fasse la promo, l’envie m’a pris d’essayer dans la musique avec les encouragements de Sabi Le sénateur », laisse entendre Maxfire.
D’un début passionnant à une notoriété absolue Maxfire confie que le chemin a été agréable grâce à son manager : Sabi le sénateur.
« Il est plus qu’un manager pour moi. Il est à lui seul mon manager, mon producteur, mon directeur artistique et mon chargé de communication. Juste pour vous dire que c’est lui qui fait tout pour le moment. Je l’ai connu en 2013 quand il a amené son frère artiste Chara One pour faire un son chez moi et la sympathie est née. Il m’a aimé et je l’ai aimé et Dieu nous a unis et nous a bénis jusqu’aujourd’hui », s’est réjouit l’artiste.
Toutefois, si Maxfire s’en sort bien aujourd’hui, ce n’est pas uniquement grâce à la musique. A cette passion, Maxfire dit associer ses prestations « d’arrangeur » pour jouir pleinement de cet art. « Je consacre beaucoup plus de temps à arranger les chansons des autres artistes que les miennes. C’est pourquoi vous remarquerez que je n’arrive pas à sortir plus de 2 chansons par année. J’ai toujours dit que je suis beatmaker. C’est le travail que j’ai appris donc je dois en prendre soin. Chanter c’est juste une passion et une bénédiction de Dieu », jubile le jeune Sewa.
Outre cette « grace », l’artiste peut se targuer d’avoir été nominé parmi les révélations de l’année en 2015, parmi les 5 meilleurs beatmakers de l’année, d’avoir décroché en 2016, le trophée de meilleure musique urbaine avec « Toto », puis en 2017 le trophée de meilleur tube avec « kpangogo ».
En attendant, Max Fire continue de faire la pluie et le beau temps avec son populaire titre « mimè tcha tcha tcha » , concept qui, selon lui ,vient sensibiliser sur le partage incontrôlé des informations sur l’application de téléphonie mobile « whasapp ».
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