La représentante togolaise aux jeux d’hier de PyeonChang 2018, en Corée du Sud, Mathilde Amivi Petitjean explique ses prestations décevantes par le manque de moyens financiers pour ses préparations.
Mathilde Amivi Petitjean est éliminée dans les deux compétitions auxquelles elle a pris part aux jeux d’hier en Corée du Sud. La cause de ses échecs reste, insiste-t-elle, le manque de soutien financier.
PyeonChang 2018, la Togolaise sur le sprint de10 km libre féminin, termine à la 83è place sur 90 avec un chrono de 32 min 35 s 2. Avant, sur 68 athlètes, elle s’est classée 59è en 3min 45s 93 de retard dans les qualifications de ski de fond. Un bilan décevant.
Sur franceinfo, l’athlète s’explique. « Il y a quatre ans (à Socthi en Russie, NDLR), j’avais l’impression d’avoir de la chance d’être là. Aujourd’hui, je ne suis plus intimidée », confie-t-elle. Malgré sa détermination et sa volonté, elle n’a pas pu aller loin dans les deux épreuves citées plus haut.
Raison de ces échecs ? L’intéressée répond : « Le comité national olympique togolais me soutient moralement, mais j’ai plutôt besoin d’un soutien financier. Ce n’est pas grâce à lui que je suis là». L’autre problème est qu’elle s’entraîne seule.
Malgré tout, elle croit avoir donné plus de la visibilité à son pays, à travers ses jeux. « J’ai peut-être inspiré d’autres pays africains. Il y en avait trois à Sotchi (Togo, Zimbabwe et Maroc). Quatre ans plus tard, il y en a huit en Corée du Sud (Erythrée, Nigeria, Togo, Maroc, Madagascar, Ghana, Afrique du Sud et Kenya) ».
L’essentiel n’est-il pas de participer à ces jeux comme c’est l’habitude au Togo ?
A.H.
Source : www.icilome.com