Poursuivies pour « conduite offensante », « défaut de notification à la police » et « entente en vue de commettre un crime », les 26 personnes arrêtées le 28 octobre dernier par la police ghanéenne viennent de retrouver leur liberté. C’était au cours d’une manifestation « non autorisée » selon les autorités ghanéennes.
Leur liberté a valu un prix. Pour sortir provisoirement des mailles de la justice, les manifestants togolais au Ghana ont payé chacun une caution de 10.000GH cedis conformément aux décisions du magistrat en charge du dossier.
Les manifestants marchaient le samedi dernier dans un parc situé dans la commune Nima kawukudi sans avoir reçu une autorisation préalable d’où l’éruption des forces de l’ordre pour mettre fin aux mouvements jugés non conforme aux lois ghanéennes. Ils réclamaient le retour à la constitution originelle de 1992 ainsi qu’une intervention de la communauté internationale dans la crise togolaise.
En attendant la reprise de l’affaire le lundi 13 novembre les 26 togolais ont tous plaidé non coupables.
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