Plusieurs membres du gouvernement ont rencontré mardi les représentants des partis politiques afin de leur présenter le nouveau dispositif mis en place pour éviter les débordements lors des manifestations. Une réunion à laquelle participaient les ambassadeurs accrédités au Togo.
Les partis membres de la coalition de l’opposition, à l’origine de la plupart des marches et rassemblements et donc les premiers concernés, brillaient par leur absence.
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Concrètement, les mesures prévoient que les forces de sécurité seront immédiatement identifiables. La présence de policiers en civil avait provoqué une polémique avec des accusations de recours à des ‘miliciens’. Il est cependant à noter que des OPJ en civil surveillant les rassemblements est la pratique commune de la police dans le monde.
Autre disposition, des observateurs neutres, issus des organisations de la société civile seront chargés de suivre les cortège et de dresser un bilan qui sera transmisaux pouvoirs publics et aux organisateurs.
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Dans ce cadre, les manifestations en semaine – interdites récemment – pourront à nouveau avoir lieu.
« Je crois qu’avec cet effort partagé, nous pouvons éviter les morts, les blessés et les saccages qui caractérisent les manifestations », a indiqué Damehame Yark, le ministre de la Sécurité qui a rappelé que le droit d’expression et de protestation était naturellement garanti au Togo.
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