Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Visiblement, le président nigérian, Mahammadu Buhari, ne cautionne pas la tyrannie de Faure Gnassingbé qui, fait des pieds et des mains pour s’éterniser au pouvoir. Invité hier par son homologue Nana Akufo-Addo, au 60eme anniversaire de l’indépendance du Ghana, le numéro 1 nigérian a asséné un coup aux dictateurs de la sous-région.
Après avoir discuté avec la coalition de l’opposition qui a aussi fait le déplacement d’Accra, Mahammadu Buhari a laissé entendre que l’option militaire face au refus de l’alternance n’est plus une idée, mais une règle qui s’imposera à tous les présidents de la sous-région.
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D’après lui, un peuple ne peut se plier aux caprices d’une minorité d’hommes qui foulent aux pieds les bases de la démocratie. « Et les regarder faire serait une complicité de notre part », a-t-il martelé.
Ce n’est pas la première fois que le chef président nigérian envoie des messages à peine voilés à l’actuel président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé. « Les transitions politiques pacifiques n’étaient plus négociables en Afrique de l’Ouest », déclarait-il récemment.
Mais ce dernier (Faure Gnassingbé, Ndlr), réfractaire à l’alternance use de tous les moyens pour conserver le pouvoir comme lui avait conseillé son feu père : « Papa nous a dit de ne jamais laisser le pouvoir entre les mains de nos ennemis, sinon il sera difficile de le récupérer », avait-il confessé.
Une chose est sûre, les Togolais ont soif d’alternance et réclament son départ en 2020.
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