Savez-vous que depuis le déblocage des deux milliards FCFA par le ministre de l’Economie et des Finances pour régler les baux administratifs, les propriétaires d’immeubles loués à l’Etat continuent de croupir dans l’indigence ?
Le cas le plus illustratif concerne le bâtiment qui abrite le commissariat Central de Lomé. Selon les informations en notre possession, les ayants-droit ont vu leur dû lesté de plus de deux millions de FCFA et après qu’ils aient réclamé la correction de cette « erreur », rien à ce jour.
A en croire un agent du ministère des Finances, le circuit consacré est d’abord la Direction du matériel et du Transit Administratif ; ensuite, direction le ministère de l’Economie et des Finances puis le Trésor Public. Mais depuis 2014, les héritiers du propriétaire peinent à rentrer dans leurs droits.
Nous avons appris qu’un directeur aurait mis à contribution un des membres de la famille pour un prêt de 2 millions de FCFA, mais personne ne sait encore si c’est le refus d’accéder à la demande de ce directeur dont nous taisons le nom pour l’instant, qui serait à la base du retard anormal pris par le règlement de cette dette que l’Etat togolais doit.
Nous osons croire que tout sera fait pour accélérer le payement de la facture, sans que des agents veuillent encore lorgner dans cette direction pour des « commissions », autrement nous risquons de dire les noms de ceux qui ont pour habitude d’exiger des commissions avant les règlements. Nous savons tout et s’il faut passer par là pour accélérer les choses, cela ne saurait tarder.
La Nouvelle
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