Première tâche pour le nouveau Premier ministre, nommer les membres du gouvernement d’union nationale. Un défi de taille puisque son équipe devra refléter les différentes mouvances à l’Assemblée nationale, a indiqué la Haute Cour constitutionnelle. Problème : le parti présidentiel et le MAPAR revendiquent tous les deux la majorité à la chambre basse où de nombreux députés ont changé de camp en cours de mandat.
Rivo Rakotovao, président du HVM, parti au pouvoir, a déclaré que son camp voulait garder les ministères de souveraineté comme les Finances, l’Intérieur, la Défense ou encore les Affaires étrangères.
Ce nouveau gouvernement aura la charge d’organiser l’élection présidentielle. Une élection qui devait se tenir en novembre, mais la Haute Cour constitutionnelle a exigé qu’elle se déroule en saison sèche, c’est-à-dire avant le mois d’octobre.
Autre défi pour Christian Ntsay : être accepté par l’opposition. « C’est le chef de notre parti Andry Rajoelina qui l’a présenté », indique Christine Razanamahasoa, députée du MAPAR. « Nous avions donné d’autres noms au président de la République, le mien notamment, mais il a refusé », explique-t-elle. « C’est un Premier ministre de consensus. Il faut bien dénouer la situation », poursuit-elle. Mais du côté du TIM, aucun commentaire pour le moment. Contactés, les députés du parti de l’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana n’ont pas répondu à nos appels.
Les députés de l’opposition doivent se réunir place du 13-Mai dans le centre d’Antananarivo aujourd’hui mardi 5 juin pour faire un compte rendu de la situation à la population.
Source : www.cameroonweb.com