Le Commissaire de la CEDEAO, Chargé de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, M. Kalilou Traore, invite les entreprises lauréates de la quatrième édition du Prix Togolais de la Qualité à se préparer pour participer au prix CEDEAO de la qualité dont la première édition se tiendra cette année 2017. M. Kalilou Traore s’exprimait à l’ occasion de la cérémonie de remise des trophées du prix togolais de la qualité, édition 2016, tenue le 10 février dernier à Lomé.
Cinq (5) entreprises ont été distinguées à la quatrième édition du prix togolais de la qualité. Dans cette ferveur, le Commissaire de la CEDEAO, Chargé de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, invite les entreprises qualifiées à être prêtes pour participer au prix qualité de la CEDEAO.
« La CEDEAO s’apprête à organiser sa première édition du Prix CEDEAO de la qualité prévue pour tenir dans le courant de l’année 2017. En ce qui concerne les entreprises togolaises lauréates du Prix de la qualité de cette édition, je leur adresse, au nom de la Commission de la CEDEAO, mes sincères félicitations et encouragements et les invite à se préparer activement pour participer à la première édition du prix CEDEAO », a-t-il lancé.
La qualité étant aujourd’hui incontournable pour asseoir une économie moderne, l’organisation de ce prix est une façon pour l’institution régionale d’encourager les entreprises sur l’importance de cette démarche. « L’organisation du prix qualité vise non seulement à valoriser les performances qualité et l’image des meilleurs organismes publics et privés nationaux, et à rendre performantes et compétitives les entreprises des Etats membres, par l’utilisation notamment de la norme internationale ISO 9001 mais aussi à initier la démarche qualité dans les organismes publics et privés », a indiqué M. Kalilou Traore.
Pour ce dernier, les questions de la qualité ont pour la CEDEAO un caractère hautement prioritaire dans la mesure où elles conditionnent l’accès facile de nos produits aux marchés régionaux et internationaux et améliorent sensiblement, si elles sont maîtrisées, la compétitivité de nos produits et valoriser nos ressources.
« Au-delà de l’accès aux marchés, l’instauration de la qualité est un impératif pour assurer la protection de la santé et de la sécurité des populations et de leur environnement. La faiblesse ou l’absence de la qualité constitue donc l’un des facteurs limitant les plus importants au développement de notre région, à l’intégration économique régionale ainsi qu’à l’intégration dans les chaînes de valeurs mondiales », a affirmé le Commissaire de la CEDEAO, Chargé de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé.
Parlant des fondamentaux nécessaires mis en place par les commissions de la CEDEAO et l’UEMOA en matière de qualité à partir de 2001, M. Kalilou Traore a évoqué entre autres la politique de la CEDEAO de la qualité (ECOQUAL) et le schéma de l’infrastructure régionale de la qualité devant servir de connexion entre les infrastructures qualité nationales, le modèle d’harmonisation des normes de la CEDEAO et ses procédures (ECOSHAM), les prix harmonisés régionaux UEMOA et CEDEAO de la qualité, les dispositifs d’accompagnement à l’accréditation des organismes d’évaluation de la conformité ainsi que celui de l’accompagnement des entreprises aux certifications ISO 9001 et ISO 22000.
A ces fondamentaux s’ajoutent d’autres mesures relevés par le commissaire de la CEDEAO notamment l’accréditation de plusieurs laboratoires nationaux, l’harmonisation et l’homologation de plusieurs normes régionales CEDEAO indispensables pour faciliter des transactions commerciales entres les Etats, l’élaboration et l’adoption de politiques nationales de la qualité dans la plupart des pays et l’institutionnalisation des prix nationaux de la qualité au niveau des Etats membres et bientôt au niveau régional.
L’organisation des prix nationaux et du prix CEDEAO de la qualité constitue l’une des activités concourant à atteindre le quatrième objectif spécifique du Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO) à savoir, « développer une culture qualité au profit du secteur privé ».
Le programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO) est financé à hauteur de 12 millions d’euros par l’Union européenne (UE) et prend en charge la mise en œuvre de la politique qualité régionale de la CEDEAO (ECOQUAL), visant à «établir un cadre pour le développement et l’exploitation des infrastructures de qualité efficients et efficaces pour faciliter le commerce intra régional et international, de protéger le consommateur et l’environnement, et de promouvoir le développement économique durable ».
Hélène Doubidji
www.icilome.com