La présidence de la République du Nigeria a confirmé ce mercredi la libération des filles enlevées le 19 février dernier à Dapchi au nord par la secte islamiste Boko Haram. C’est la traduction dans les faits d’une promesse faite il y a une semaine par Muhammadu Buhari.
Mise à jour : un dernier bilan fait état de 106 filles libérées, annonce RFI.
Selon la chaîne fraçaise, il y aurait eu “au moins un garçon parmi les adolescents libérés”, alors qu’hier, le gouvernement parlait de 91 filles libérées.
RFI indique par ailleurs que ces filles auraient été enlevées par une faction de Boko Haram dirigée par Abu Musab al-Barnaoui.
La nouvelle a été donnée par le site nigérian “www.punchng.com” citant Garba Shehu, le porte-parole de la présidence de la République nigériane qui venait d’annoncer la libération des filles enlevées le 19 février dernier au lycée technique de Dapchi au nord par Boko Haram. “Oui, les filles sont transportées en sécurité », a-t-il déclaré sans donner le nombre exact, alors que des sources indépendantes parlent de 105 filles, puisque les 5 autres seraient mortes.
Une annonce qui vient confirmer de nombreuses informations données quelques heures auparavant par de nombreuses institutions dont des médias. Lesquels ont largement commenté avec satisfaction cette libération qui intervient près d’une semaine après la visite du président Buhari dans la localité de Dapchi où il a promis avec assurance de libérer les filles. « Je veux rassurer les parents, les Nigérians et la communauté internationale : nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener les filles saines et sauves dans leurs familles », avait déclaré Muhammadu Buhari aux parents.
Mais, comment s’est faite la libération des filles de Dapchi ? A-t-on payé de rançon ? Boko Haram a-t-il libéré les filles de son propre chef ? Si oui, dans quel dessein ? Pourquoi seulement les filles de Dapchi, alors que celles de Chibok sont encore nombreuses entre les mains de la secte islamiste ? Beaucoup de questions dont les réponses seront peut-être données dans les « détails supplémentaires » promis par le porte-parole de la présidence nigériane.
Source : www.cameroonweb.com