Ce n’est un secret pour personne que c’est depuis les années 90 que l’opposition togolaise livre lutte acharnée contre le régime des Gnassingbé, et ce pour arracher une alternance politique au sommet de l’Etat. Mais malheureusement, toutes les étapes de cette lutte se sont révélées sans succès.
Intervenant sur les ondes d’une radio de la place en début de semaine, Pasteur Johannes Bavon du Front des Architectes de la République (FAR) a établi son diagnostic de la situation. Pour l’homme de Dieu, si l’opposition fait du surplace aujourd’hui, c’est parce qu’elle manque cruellement de stratèges.
« Le problème de l’opposition togolaise est simple. C’est parce qu’elle manque de stratégies. Et si elle manque de stratégies, c’est parque n’a pas de stratèges. Elle manque de groupe de réflexion, de groupe de techniciens qui auront pour rôle d’analyser la situation et proposer des stratégies adéquates pour en finir ingénieusement avec ce régime », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « L’opposition togolaise n’a jamais eu de think tank. Ce que l’opposition togolaise fait d’habitude, c’est que quand il y a une crise, on se rassemble et chacun vient avec ses propositions. Et souvent c’est la voix du plus fort qui s’impose. Cela fait que l’opposition n’a jamais avancé parce qu’il lui manque de la stratégie ».
Selon le président du FAR, si le régime RPT-UNIR est toujours au pouvoir, c’est parce qu’il ne lésine pas sur les moyens pour payer les services des conseillers ou des experts étrangers (surtout des retraités politiques de l’Occident) qui lui proposent des stratégies pour se maintenir au pouvoir.
Le Pasteur invite les acteurs politiques de l’opposition, surtout de la coalition des 14, à se ressaisir et travailler en synergie pour conclure la lutte.
Source : www.icilome.com