Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA) a quelques faiblesses qu’il faut corriger pour le rendre plus efficace.
Les évaluations mutuelles du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest montrent qu’il comporte un certain nombre de carences notamment une faible capacité et une absence de collaboration et de coopération idoines entre les régulateurs et les opérateurs.
Une réunion régionale est prévue à Lomé du 27 au 30 novembre 2018 pour leur proposer des solutions idoines.
Y prendront part à cet atelier de quatre (4) jours les directeurs en charge de la supervision, les cadres en charge de la conformité dans les cellules de renseignement financier (CRF), les responsables de la conformité des institutions financières et des Entreprises et professions non financières désignées (EPNFD) etc.
Le GIABA, dirigé par le Togolais Kimélabalou Aba, va rappeler également à ces experts les nouvelles questions émergentes de blanchiment de capitaux et de financement de terrorisme et les normes de lutte du Groupe d’action financière (GAFI). Les uns vont saisir cette occasion pour partager leurs expériences avec les autres sur les bonnes pratiques.
Un accent sera mis sur la coopération, la coordination et la mobilisation afin de prévenir ce fléau.
Il est attendu à la fin des travaux le lancement de l’Association régionale des responsables de la conformité et de mise en place du Forum consultatif du secteur privé du GIABA.
A.H.
Source : www.lomechrono.com