En tout cas, c’est ce que constate l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo). Dans un communiqué rendu public mercredi, cette organisation se dit insatisfaite des efforts consentis jusque-là par le gouvernement de Faure Gnassingbé pour réconcilier les Togolais.
Selon l’ACAT-Togo, parmi les recommandations que la CVJR a formulées au gouvernement togolais, quelques unes seulement ont été réalisées. On peut noter parmi celles réalisées, la récente suppression de la célébration du 13 janvier et l’institution du HCRRUN. Les varies recommandations urgentes et symboliques accouchées par la CVJR dorment toujours.
A en croire l’organisation dirigée par l’écrivain Bruno Germain Haden, il est temps que le gouvernement togolais presse les pas pour que l’unité nationale tant rêvée par les Togolais depuis l’indépendance soit une réalité.
Pour ce faire, ACAT-Togo recommande au gouvernement togolais l’instauration d’une journée de réconciliation nationale, l’érection de monuments dans différentes parties du pays pour les victimes de ces violations des droits de l’homme, l’organisation des excuses publiques des leaders de partis politiques et la prise en charge spéciale des personnes en situation de vulnérabilité. Des recommandations à prendre au sérieux.
Notons que cette interpellation de l’ACAT-Togo tombe à point nommé. Surtout que mercredi, le HCRRUN a annoncé la phase de réparation des victimes des violences de 1958 à 2015.
KG
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