La Délégation de l’Union européenne au Togo a signé ce lundi 24 septembre 2018 à Lomé des conventions de financement avec un certain nombre d’organisations qui travaillent sur la thématique de la lutte contre le changement climatique dans le pays.
Ces conventions portent sur une enveloppe de 5,5 millions d’euros au profit des groupements ou organismes ayant pour mission la lutte contre le changement climatique. Elles s’inscrivent dans le cadre du volet des résultats 1 et 2 attendus du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC) au profit des organisations non gouvernementales ou des organisations de la société civile. Ce projet vise à « poursuivre la sensibilisation des décideurs politiques à la thématique du changement climatique, connaître l’état du patrimoine ligneux du pays et mettre en œuvre les activités d’atténuation des effets du changement climatique ».
Les bénéficiaires, sélectionnés par rapport à la qualité de leurs propositions, sont appelés à intensifier « leurs actions sur la gestion durable des forêts et des terres et l’efficacité énergétique. Ces actions viseront à l’atteinte des 2/3 des objectifs du PALCC » notamment « la réduction de la superficie forestière, des problèmes de carbonisation, d’érosion côtière, de feux de brousse », entre autres.
Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson, met en œuvre le programme. Ce dernier était présent à la signature des conventions au siège de l’Union européenne à Lomé. Cheffe de la délégation de l’UE au Togo, Christina Martins-Barreira a saisi cette occasion pour inviter les organisations bénéficiaires de cet appui financier au travail.
La signature des conventions a précédé le lancement officiel de la « Semaine de la diplomatie climatique » (24 au 30 septembre) qu’organisent l’UE, les ambassades de France et d’Allemagne au Togo. A travers cette manifestation, ces chancelleries veulent montrer qu’elles « restent solidaires du Togo et… à l’aider à faire face aux changements climatiques, à élaborer des plans d’action nationaux et à réaliser la transition vers des économies sobres en carbone et résilientes face au changement climatique ».
A.H.
Source : www.lomechrono.com