«Tous les acteurs conviennent de la suspension des manifestations publiques à compter de la publication de la date du dialogue et ce jusqu’à sa tenue et pendant son déroulement», ont martelé vendredi les facilitateurs guinéen et ghanéen à l’endroit des protagonistes de la crise socio-politique au Togo.
Sans tarder, la coalition de l’opposition a réagi à cette publication. «Elle remercie les autorités de la République du Ghana et de la République de Guinée pour tous les efforts qu’elles déploient pour aider notre pays à trouver une solution politique durable à la crise qui secoue le pays depuis plusieurs années», retentissait quelques heures plus tard un communiqué signé du CAP2015, le Groupe des Six, le CAR, le PNP et Santé du Peuple tous formant la coalition des 14 partis.
Ces derniers précisent qu’il y a dans le communiqué des ministres Tibou Kamara de la Guinée et Albert Kan-Dapaah du Ghana, «des points qui méritent clarification» d’où le maintien des contacts entre les deux entités ainsi que la poursuite des manifestations publiques.
Pour l’heure il est difficile de dire où non, si la coalition de l’opposition accepte aller aux pourparlers le 15 février prochain alors que les conditions d’apaisement requises par Jean Pierre Fabre et ses collaborateurs sont prévues pour être étudiées prioritairement à l’ouverture des discussions.
Le parti au pouvoir quant à lui ne s’y est pas encore officiellement prononcé.
A. Lemou
Source : www.icilome.com