Une fois au point d’arrivée au carrefour BKS, les militants de la coalition de l’opposition, groupe d’Agoè, n’a pas manqué de marquer une pause finale de la journée, pour écouter la déclaration portant les revendications du «peuple».
On les connait presque toutes ; mais essentiellement, le premier point qui est le retour à la constitution originelle du 14 octobre 1992. Ensuite, la révision du cadre électoral y compris l’instauration du droit de vote des Togolais vivant à l’étranger. Mais aussi le déverrouillage des institutions de la Républiques
Aussi solidaires, les manifestants mobilisés derrière leurs leaders, ont une pensée ferme pour leurs compatriotes arrêtés et jetés en prison, partout à travers le Togo. Ainsi, la déclaration de l’opposition demande également la libération de tous mes prisonniers politiques et de toutes les personnes détenues suites aux manifestations des 19 et 20 Août 2017.
Au sujet du référendum qui profile à l’horizon, l’opposition place son mot :
Nous avons appris hier par les médias que les députés de la majorité mécanique ont adopté en plénière, le projet de loi (Qui ne précise pas qu’ «en aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats»Ndlr) qui sera soumis au référendum. Faure Gnassingbé croit pouvoir, par ce nouveau subterfuge, duper une fois encore l’opinion et gagner du temps en annonçant un hypothétique aux résultats connu d’avance compte tenu de la perversité d’un système électoral entièrement sous le contrôle du gouvernement ont-ils révélé aux manifestants.
Dans l’unanimité, les responsable de l’opposition soutienne qu’un référendum serait une pomme de discorde de plus, dès lors que les règles électorales ne sont pas transparentes, « les institutions verrouillées au service du régime ».
Pourquoi recourir au référendum et créer des dépenses au pays alors que le peuple dit déjà clairement ce qu’il veut ? posent-ils.
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