L’opposition dénonce « la falsification de l’histoire » par le pouvoir

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Le 13 janvier, un jour pour se remémorer l’histoire du pays. Un passé pas si lointain par lequel, la violence des armes a eu raison des vaillantes personnalités qui, au risque de leur vie, ont brillamment écrit l’histoire du Togo. Par le revolver, l’histoire du Togo a été tronquée et servie aux jeunes générations les faisant croire que les criminels étaient « Père de la Nation ». Et pourtant, le « Père de l’Indépendance » Sylvanus Olympio n’a jamais eu la chance d’être inhumé sur ce territoire pour lequel il a lutté au prix de sa vie.

Les armes dans une main et l’argent dans l’autre, Gnassingbé Eyadéma venu de nulle part dans un coin de l’histoire aurait réussi à coups de sang versé et de vies enlevées à s’arroger le titre de « Père de la Nation ». C’est de la « violence, une falsification de l’histoire du pays »? a dénoncé samedi le chef de file de l’opposition.

Comment après avoir assassiné celui qui a proclamé l’indépendance du pays, on prétend avoir libéré le peuple ? « Celui qui n’a rien fait ne mérite pas d’être appelé père de la Nation », a affirmé Jean Pierre Fabre. Pour appuyer son argumentaire, il reprend cette phrase inscrite sous le monument de l’indépendance : « Peuple Togolais par ta foi et ton courage une nation est née ».

Ce n’est donc pas un militaire, les armes à la main, qui à lui tout seul, aura donné naissance à la Nation togolaise comme on s’est arrangé à vendre aux générations actuelles.

Selon l’opposition, cette violence qui a été utilisée contre les fondateurs de la nation togolaise, est demeurée la voie privilégiée de ce clan de « sanguinaires » qui sortent chars et munitions contre un peuple aux mains nues, qui revendique la constitution de 1992.

La seule différence, c’est que le régime s’est modernisé en rajoutant aux armes, la diplomatie du mensonge, de la calomnie, de saupoudrage, d’achat de conscience avec les moyens de l’Etat.

A. Lemou

Source : www.icilome.com