Il y a à peine trois ans que le nouveau bâtiment a été ouvert. Mais déjà, le personnel ayant intégré les locaux est obligé de déguerpir. La raison serait liée à des travaux défectueux tant au niveau de la menuiserie aluminium qu’à celui de la plomberie.
Une partie du personnel située au deuxième étage de l’immeuble a déjà regagné l’ancien siège situé au carrefour GTA. Mais une autre vague est en attente de plier bagage, le temps que le nouvel emplacement soit rénové.
Et parlant d’une nouvelle destination, nous avons visité celui-ci. Presqu’en face de la radio Kanal FM, se trouve une rue menant à l’entrée d’un ancien immeuble, propriété de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Pourquoi un bâtiment de la CNSS abritera-t-il des agents de la LONATO ? Il suffit pour cela de trouver le nom du président du conseil d’administration (PCA) de la LONATO et le puzzle est réuni. L’actuelle directeur général de la CNSS, dame Ingrid Awadé étant le PCA de la LONATO, ceci expliquerait cela.
Et pourtant, des milliards ont été versés
La construction de ce bâtiment avait fait couler d’encre dans le temps. Au départ, six entreprises avaient concouru : CPAC-SXSEC : 7,158999 milliards à l’ouverture et 7,045857 après corrections ; WIETC : 4,594634 milliards ; ECOAT : 3,684345 milliards ; ENTTP : 3,655396 milliards ; CECO BTP: 3,876146 milliards ; et CENTRO: 5,890535 milliards à l’ouverture et 6,969491 milliards après correction. Comme on peut s’en étonner, pendant que certains font baisser le prix après corrections, CENTRO a augmenté le sien de…1,078956 milliard. Et c’est justement cette entreprise qui avait raflé la mise! Mais voilà qu’après à peine trois d’intégration du bâtiment, des installations doivent être refaites. Malheureusement pas par la société auteure des malfaçons ; de nouveaux décaissements seront effectués à l’endroit d’une autre entreprise pour les travaux de correction. Combien coûteront ces travaux ? Autant chercher une fleur dans le désert. Selon des informations de source, la garantie offerte serait de très courte durée, et aujourd’hui, l’entreprise responsable n’est pas tenue de réparer les défauts qui seraient énormes. Toute la vitrerie qui entoure le bâtiment ainsi que la plomberie seraient réalisées avec des matériaux de moindre qualité. Raison du retour à la case départ. On veut juste croire que l’armature et le bâtiment lui même ne seront pas bientôt remis en cause. Il nous souvient que le journal LIBERTÉ s’était étonné de la procédure d’octroi de ce marché en 2013. La vie semble nous donner raison.
Avec Liberté et La Nouvelle
Source : Togoweb.net