Lomé, une ville fantôme ?

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Les débits de boisson, les bars, les transports en commun et autres ne doivent pas être opérationnels ce jeudi 20 décembre 2018, sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi en a décidé le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame. Pour cause, les Togolais sont appelés aux urnes pour élire leurs députés ce jour.

Depuis les premières heures de cette matinée, la capitale togolaise ressemble plus à une ville morte. Boutiques fermées, marchés vides, circulation déserte. Il faut faire des centaines de mètres pour avoir une présence humaine dans les rues.

Par endroit, des gens se massent devant leur maison et observent. Que réserve cette journée de jeudi 20 décembre aux Togolais ? Semblent-ils se demander.

Déjà dans quelques quartiers de Lomé, notamment à Bè-Kpota, Hédzranawé, Kégué et autres, les premiers pneus sont brûlés dans les rues par des gens décidés à empêcher la tenue de ce scrutin comme l’a appelé la Coalition des 14 partis de l’opposition hier dans un communiqué rendu public en début de soirée.

Nos reporters sont un peu partout à Lomé et à l’intérieur du pays. Nous y reviendrons.

I.K

Source : www.icilome.com