En matière de navigation aérienne, le taux d’accident sur le continent africain est de 6,79% par million de départ contre 3,2% par million de départ sur le plan mondial. Ainsi, le taux annuel d’accident d’avion en Afrique serait entre 2,7 et 4,86%.
Cependant, selon les statistiques de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), le Togo est le n°1 en matière de mise en œuvre des normes et pratiques internationales de sécurité de la navigation aérienne avec un indicateur de 80%. Mais il faut tout faire pour atteindre d’ici deux ans 98% d’indicateur.
Et c’est le pays choisi par la Commission africaine de l’aviation civile, l’OACI et la Commission de l’Union africaine pour une réunion des acteurs impliqués dans les opérations de recherches et de sauvetage en Afrique (SAR).
Pendant trois jours, il sera question pour eux de réfléchir sur l’identification des systèmes d’alerte et de prise en charge des accidentés des crashes et d’assistance aux aéronefs en détresse en Afrique.
« La situation actuelle de services de recherches et sauvetage en Afrique n’est pas ce que nous aurions souhaité. Nous prenons les dispositions pour améliorer la situation, d’où l’importance de cette réunion de Lomé », a déclaré Bernard Aliu, président du Conseil de l’OACI.
Au cours de cette réunion, il s’agit d’amener les Etats africains à coordonner et à mettre en place des actions tendant à renforcer la réglementation en la matière. « Le service de recherche est très important. La première des choses en cas d’accident d’avion, c’est de trouver le lieu de l’accident, de mettre en place toutes les actions pour qu’il y ait des secours des passagers et de sortir la boîte noire », a ajouté M. Aliu.
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