Il aura été l’une des figures les plus controversées de l’opposition togolaise ces dernières années. Après avoir incarné pendant des décennies le visage de la lutte pour l’alternance au Togo, Gilchrist Olympio a changé de stratégie en signant en 2010 un accord avec le pouvoir de Faure Gnassingbé.
Décrié et en perte de notoriété, l’homme finira par disparaitre de la scène politique togolaise en annonçant sa retraite politique en pleine crise togolaise en novembre 2017.
Le fils du premier président du Togo vivrait désormais entre Lomé et Paris où il possède un appartement dans le 16e arrondissement l’un des quartiers chics de la capitale française selon un article publié par Jeune Afrique dans sa parution No 3081. Extrait…
« Elle est loin l’époque ou Gil mobilisait les foules. « Opposant historique » au régime de Gnassingbé Eyadéma, fondateur de l’Union des Forces du Changements en 1992, au lendemain de la conférence nationale souveraine, le fils du premier président du Togo avait fini par rendre les armes, en 2010 en s’alliant avec le président Faure Gnassingbé.
Depuis, son parti a connu de nombreuses défections, et lui-même a quitté le devant de la scène. Affaibli par le poids des années, l’octogénaire est toutefois devenu chef de file de l’opposition grâce aux 7 sièges que l’Union des Forces du Changements (UFC) a remportés lors des législatives de boycotté par la plupart des parti de l’opposition.
Il n’en reste pas moins en retrait, laissant à ses lieutenants le soin d’animer l’UFC. Sa dernière apparition publique remonte à avril 2019. Gilchrist Olympio vit entre Lomé et Paris où il possède un appartement dans le XVIe arrondissement. Son parti ne présente pas de candidat à la présidentielle du 22 février mais devrait donner des consignes de vote ».
David TOUMI
Source : Togoweb.net