Toutes les villes dans l’espace régionale évoluent en termes d’architecture et d’infrastructures. Mais apparemment, Lomé « La Belle » est l’exception qui confirme la règle. Ce n’est pas un secret, la ville de Lomé n’évolue pas.
« Vous quittez le pays pendant une décennie, vous revenez, même à minuit, vous n’allez pas vous perdre », ironisait un internaute. Les compatriotes qui sont allés vivre à l’étranger pendant durant années et qui reviennent au pays, témoignent avoir été désagréablement surpris rien n’a changé dans le quartier où ils vivaient avant.
Alors que dans les autres villes comme Accra ou Abidjan, tout change à la vitesse de l’éclair. Vous partez même pour deux ans, à votre retour, vous n’allez plus reconnaitre votre quartier ou votre ville. Mais à Lomé, tout est statique à l’image du régime qui nous régente depuis 1967 comme si la ville a horreur du progrès et du changement.
Ces faits sont connus de tous, mais ils refont surface à cause de la construction d’une nouvelle université « l’Université de San Pedro » en Côte d’Ivoire dont les images font le buzz depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que la Côte d’Ivoire qui compte 7 universités va en construire 14 nouvelles à l’horizon 2025 pour répondre aux ambitions économiques du pays.
« Sur deux ans, ce sont 300 milliards à 400 milliards de Fcfa qui seront investis pour l’extension de l’université de Man et la construction des universités de San Pedro et de Bondoukou. Ces efforts vont se poursuivre pour que nous arrivions effectivement à 14 universités à l’horizon 2025 », avait affirmé Mme le ministre ajoutant que les travaux des autres universités seront lancés en 2021.
Aujourd’hui, les travaux des deux universités sont presque achevés. De très belles universités à faire pâlir de jalousie. Les Ivoiriens ont 14 universités et ils veulent encore en construire 14. Au royaume des Gnassingbé, l’on pourrait se demander ce qu’ils vont faire avec toutes ces universités. Et c’est normal puisque nous autres n’avons qu’une université et demie après 60 ans de règne d’une seule famille.
Quelle mouche nous a même piqués dans ce pays et on n’aime pas les bonnes choses ? En tout cas, si la tête est malade, c’est tout le corps qui ne sent pas bien. Et c’est probablement le cas au « Gnassingbéland ».
Source: Liberté / Libertetogo.info
Source : 27Avril.com