Les députés examinaient mercredi le projet de loi relatif au District autonome du Grand Lomé.
Le texte vient en complément de la politique de décentralisation et de la création des communes.
Compte-tenu du statut de Lomé comme capitale du Togo, l’Etat conserva une influence sur la gestion de la ville et de sa banlieue.
Le District disposera d’un conseil de 53 conseillers membres, dont 26 élus locaux, et 27 personnalités nommées par le président de la République y compris le gouverneur.
Il sera consulté pour la réalisation des projets de développement d’intérêt national décidés par l’Etat.
‘La création de cette entité est motivée par la nécessité d’exécuter des actions propres à la capitale dont certains volets d’aménagement, d’entretien, de fonctionnalité et de modernisation vont au-delà des compétences des communes’, a rappelé Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale.
Ces dispositions sont critiquées par certains responsables de l’opposition, élus de Lomé, qui redoutent de perdre certaines de leurs prérogatives.
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