« A Kpogan, la culture des légumes se fait sur une surface de 100 m2, dont un quart du cimetière. Le domaine est pour une partie publique, et l’autre privée, occupé dans tous les cas illégalement. Selon Victor, un des maraîchers, ils jouissaient d’une tolérance de la part des autorités dans l’exploitation d’un grand espace. Jusqu’à ce que des collectivités, revendiquant leur propriété, en revendent une bonne partie et ne les expulsent. Poussant ainsi les maraîchers vers le terrain public uniquement, couvert pour une bonne part par le cimetière », écrit le journal.
Les risques sanitaires sont avérés, soutiennent les experts approché par le journal. La consommation de ces légumes peut être à l’origine de maladies liées au foie, prévient un médecin pour qui les « cadavres humains peuvent potentiellement rejeter dans l’environnement diverses bactéries telles que l’escherichia coli, l’enterobacter ou le Klebsiella. La plupart du temps, la contamination de l’environnement provient des bactéries pathogènes intestinales. Les micro-organismes pathogènes sont habituellement éliminés graduellement, car ils ne peuvent pas survivre longtemps en dehors de l’hôte, spécialement lorsque les conditions environnementales ne sont pas appropriées. Certaines bactéries ou virus peuvent être responsables de maladies infectieuses telles que des cirrhoses (virus de l’hépatite C), la fièvre typhoïde », avertit celui-ci.
Des citoyens se plaignent de problèmes gastriques après la consommation de légumes produits à Lomé et ses environs dans des lieux de maraichage où des produits chimiques sont abondamment utilisés pour la lutte contre des insectes nuisibles aux plantes.
A.Y.
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