Quand les travaux de réfection de la route Lomé-Kpalimé ont commencé, beaucoup ont pensé que les chutes des motocyclistes et cyclistes ne seraient plus qu’un mauvais souvenir. Que nenni ! Il a fallu les premières pluies pour voir resurgir le phénomène des chutes.
Il n’a pas vraiment plu. Juste quelques gouttes annonçant l’arrivée imminente de la grande saison des pluies. Mais c’est largement suffisant pour voir des citoyens endimanchés tomber alors qu’ils essaient de traverser les rails au carrefour de Djidjolé.
Dans l’indifférence totale, ceux qui, non-initiés, commettent l’erreur de franchir les rails en ne tenant pas fermement le volant se retrouvent projetés par terre, sans possibilité d’éviter la chute. Les scènes interpellent les autorités.
Des rails qui traversent des routes, il en existe partout dans beaucoup de pays. Mais des rails qui traversent la voie sans être perpendiculaires à celle-ci, il n’y a qu’au carrefour Djidjolé qu’on en rencontre. Occasion pour les autorités de s’interroger sur les raisons qui sont à la base des chutes en temps de pluie.
Le phénomène a semblé s’estomper dans les mémoires, mais il résurgit. L’élargissement de la voie rimera avec parfois des vitesses des automobilistes. Et quand un motocycliste se risquera à chuter devant une voiture qui va à une certaine allure, alors bonjour les dégâts ! On n’a pas besoin d’assister à une mort d’homme avant de repenser cette traversée ô combien dangereuse.
Godson K.
Source : Liberté
Source : 27Avril.com