Lomé abrite depuis jeudi, la première session du Comité d’administration de l’Observatoire panafricain du leadership féminin (OPALEF). Ses travaux ont été lancés par la ministre togolaise en charge de l’action sociale et de la promotion de la femme, Tchabinandi Kolani Yentcharé.
Comment faire pour que les discours politiques sur la parité homme-femme ne restent pas des discours mais deviennent une réalité au sein de l’Union africaine (UA)? C’est la question essentielle à laquelle l’OPALEF veut répondre.
Créé pour faire la promotion du leadership féminin et lutter pour la parité homme-femme, l’Observatoire panafricain du leadership féminin veut à présent se donner les bases juridiques et élaborer son plan d’actions.
« Cette session sera l’occasion de procéder à une relecture des statuts. Seront également examinés la feuille de route, le chronogramme des activités, le budget de fonctionnement et la mise en place des commissions statutaires », a indiqué l’ancienne présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, présidente de l’observatoire.
La structure panafricaine du leadership féminin créée seulement en août 2016 est encore en phase de consolidation de ses moyens d’action pour mener à bien sa lutte.
Pour la ministre togolaise de la promotion de la femme, Tchabinandi Kolani-Yentcharé, le Togo est aussi dans la dynamique de parité avec ses actions en faveur de la gente féminine. Elle cite, » la création d’un fonds pilote d’assistance juridique aux filles et aux femmes victimes de violences, de l’adoption d’un nouveau code pénal et la perspective de révision de la législation financière et de celle de la nationalité en vue d’une meilleure prise en compte des préoccupations de l’enfant et des femmes ».
Les travaux de cette première session du Comité d’administration de l’Observatoire panafricain du leadership féminin (OPALEF) prennent fin le vendredi 14 avril.
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