Voici « L’appel » que lance Noé da Silva.
L’APPEL
Ce chant il me faut l’entonner
Chant de révolte d’espoir d’amour
Chant qui du fond de mon être
Avant qu’à ma bouche il fleurit
Me fait vibrer de gloire
Il y a des moments de l’existence
Ou ne rien voir est prétention
Ou ne rien dire est culpabilité
Ou ne rien faire est traîtrise
Ces moments arrivent souvent et toujours
Ces moments laissez les passer en spectateurs béats
Vous aurez des remords à vie
Ce sont des moments sublimes pathétiques
Des moments qui semblent dire ces mots
« Mon enfant ton silence et ton inaction m’attristent et m’écœurent
Ils vont bientôt me faire tomber du haut
De ma citadelle ou attend la flamme de la liberté »
Je m’interroge alors sur ma condition
Pourquoi tant de résignations
Pourquoi tant d’abstentions coupables
J’interroge l’histoire qui me renvoie au soleil
Soleil vautour dévoreur des êtres heureux
Soleil bienfaiteurs des esprits saints
Vers toi comme l’enfant prodige je reviens
Longtemps je t’ai ignoré toi tu m’espérais
Longtemps inactif j’étais demeuré
Derrière la scène J’ai attendu le prophète
Absent au rendez-vous il fut
Aujourd’hui je monte sur scène
Il me faut répondre à l’appel
Ce moment de mon existence sur terre
Ce moment d’effervescence interne
Ce moment pathétique sublime
Ce moment est bel et bien arrivé
En spectateur froid et résigné je ne le laisserai plus passer
En acteur combattant et révolté je dois le vivre
Noé P da SILVA
Source : www.icilome.com