Au Togo, l’une des mesures prises dans le cadre de la lutte contre l’érosion côtière est l’interdiction du commerce du sable marin, une activité lucrative dans laquelle se sont engagées les populations vivant sur le littoral togolais. Grâce à une enveloppe financière du Fonds de l’environnement mondial (FEM), ces habitants pourront développer d’autres activités génératrices de revenus.
Le Fonds de l’Environnement Mondial (FEM) promet investir dans les deux prochaines années 614 millions de FCFA dans le développement renforcement des activités génératrices de revenus au profit des populations du littoral togolais. En effet, la commercialisation du sable marin était l’activité principale de plusieurs familles vivant à proximité de l’océan atlantique. Maintenant que cette activité est interdite, il est impératif de leur trouver une autre issue.
Comme l’indique Oyétoundé Djiwa, le représentant de la FAO au Togo, « toute interdiction doit trouver une alternative ». Par conséquent, le Fonds de l’Environnement Mondial (FEM) compte soutenir les femmes et jeunes dans le développement des activités liées au maraîchage, à l’aquaculture et à la transformation des activités de pêche. Cette reconversion permettra également de prendre en compte la question de protection de l’environnement.
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