Alors qu’ils font partie des personnes pointées d’être à l’origine des litiges fonciers qui constituent une bombe à retardement au Togo, les chefs traditionnels se dédouanent. Leur président rejette toute responsabilité.
Pour Ewéfiaga Togbui Agokoli IV, président des chefs traditionnels du Togo, les têtes couronnées ne doivent pas être indexées comme complices dans les litiges fonciers. Pour lui, rapporte telegramme228, « c’est les droits de l’homme qui font qu’il y a conflit », dit-il, convaincu qu’avant, il n’y avait pas de problème.
« Au moment où il n’y avait pas la colonisation, c’est nos rois qui jugeaient et donnaient raison à qui de droit. Nous, nous avons des procédés traditionnels dans nos coutumes qui font que lorsqu’il y a conflit, on arrive à réussir », soutient-il.
Pour de nombreux observateurs, ce qu’il dit peut être en partie vrai. Mais selon ces mêmes analystes, le président des chefs traditionnels du Togo a oublié de souligner que certains chefs traditionnels jouent des rôles troubles dans les litiges fonciers.
Aujourd’hui, dans le pays, les conflits fonciers, comme le reconnait le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, Fiatuwo Séssenou, « asphyxient et l’économie et les Togolais ».
A.H.
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