Les perspectives macroéconomiques de l’Afrique subsaharienne continuent de s’affermir, indique le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport publié jeudi à l’occasion des Assemblées du Fonds et de la Banque mondiale à Bali.
La croissance devrait passer de 2,7 % en 2017 à 3,1 % en 2018, grâce à des ajustements des politiques nationales et à un environnement extérieur favorable, notamment la persistance d’une croissance soutenue de l’économie mondiale, la hausse des prix des produits de base et des conditions de financement extérieur accommodantes.
Si les déséquilibres budgétaires sont maîtrisés dans bon nombre de pays, l’ajustement a généralement résulté d’une hausse des recettes tirées des produits de base et de fortes compressions des dépenses d’équipement et la mobilisation des recettes intérieures n’a guère progressé.
A moyen terme, et à politiques économiques inchangées, la croissance devrait s’accélérer pour avoisiner 4 %, soit un niveau trop bas pour créer le nombre d’emplois nécessaires afin d’absorber les nouveaux arrivants qui sont attendus sur le marché du travail.
Les perspectives sont exposées à des risques de dégradation considérables, en particulier l’incertitude élevée qui plane sur l’économie mondiale.
Pour protéger la reprise et accélérer la croissance à moyen terme, il convient de réduire la vulnérabilité liée à la dette et de créer un espace budgétaire en améliorant davantage la mobilisation des recettes intérieures et en prenant des mesures qui permettront de réaliser une croissance vigoureuse, durable et inclusive.
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