Si pour l’instant la date de ce sommet n’a pas encore été rendue publique, « le principe de son organisation à Libreville pendant ce mois de février est un acquis », a indiqué une source proche du secrétariat de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).
L’urgence de tenir un sommet de la COPAX se justifie au regard des «problèmes multiformes, notamment d’ordre politico-sécuritaire, que connait la sous-région», a-t-on expliqué.
En effet, l’Afrique centrale est une zone en ébullition où la quasi-totalité des pays de la région sont confrontés à une crise sociopolitique.
La tentative d’un coup d’état en Guinée équatoriale en fin janvier impliquant des ressortissants des pays de la sous-région, notamment des Centrafricains et des Tchadiens n’est pas de nature à arranger les choses.
A cela, il faut ajouter la menace terroriste avec des exactions de la secte nigériane Boko Haram qui mène des attaques, des prises d’otages et des incursions armées dans la région du Lac Tchad, et dont le Cameroun et le Tchad, deux pays de la CEEAC sont régulièrement attaqués par ces obscurantistes.
Selon de fiables informations, en marge du 30e sommet de l’Union africaine (UA) une concertation entre les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEEAC s’est tenue le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba en Ethiopie.
A l’issue de cette réunion convoquée par le président gabonais Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la CEEAC, « les chefs d’Etat et de gouvernement se sont accordés sur l’urgence de la convocation, courant février 2018, d’un sommet du COPAX précédé d’une réunion ministérielle, ainsi que sur l’opportunité de l’organisation de la 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC à Libreville dans la 3e semaine du mois de juin 2018», rapportait alors le communiqué sanctionnant ladite rencontre.
Source : www.cameroonweb.com