Le Gouvernement libérien n’a pas encore donné de précision sur le conteneur d’argent qui aurait été porté disparu, d’un montant de 9 milliards de dollars singapouriens (60 millions de dollars) provenant du port franc de Monrovia. Le conteneur aurait disparu le 31 mars 2018.
Selon les rapports, le président George Manneh Weah a exhorté la police nationale du Liberia à mener une enquête avec la National Security Agency (NSA).
La demande d’entrée au port et de livraison de documents imprimés le 31 mars 201 aurait été écrite par Mme Mariea E. Grisby-Toe, directrice des Services généraux, Musulyn RB Jackson, Oldada Deshield et cinq autres membres du CBL qui auraient pris livraison du conteneur. Selon les rapports, le conteneur n’a toutefois pas été envoyé au CBL.
Les courtiers étaient M. Lawrence Sirleaf et Mme Elise G.N. Jolo de JVS Enterprise Inc.
Un journal local, Hot Pepper Newspaper, a rapporté la semaine dernière que des agents de la NSA et de la police avaient levé le 13 septembre 2018 les bureaux de la Banque centrale du Libéria (CBL). .
Tous les efforts déployés par FrontPage Africa pour vérifier les faits de la NSA et de la LNP se sont révélés vains. L’inspecteur général de la police, le colonel Patrick Sudue, a déclaré à ce journal dimanche soir qu’il ne pouvait pas faire de commentaire à ce sujet.
Mme Maria E. Grisby-Toe, qui aurait autorisé l’enlèvement du conteneur, a déclaré à la FPA qu’elle ne pouvait pas faire de commentaires car son bureau était en train de se débrouiller pour présenter un communiqué officiel.
Selon les rapports, les billets de banque dans le conteneur ont été imprimés au Liban et étaient tous classés respectivement dans les catégories L $ 100 et $ 500. Le conteneur de quarante pieds aurait été sorti du port franc de Monrovia le 31 mars 2018.
Bien que le gouvernement libérien reste muet sur ces questions, certains rapports indiquent que la LNP et la NSA, sur ordre du président George M. Weah, ont lancé une enquête intensive auprès de détectives qui font une descente dans le département d’audit de la CBL.
Les rapports indiquent que des agents ont bouclé le 5ème étage du CBL sur la rue Ashmun, détenant des membres du personnel du Département de l’audit et fouillant des archives qui leur donneront des indices sur le mystère du conteneur manquant.
S’il est vrai que le gouvernement enquête sur le prétendu régime, les experts se demandent pourquoi le gouvernement continue d’être discret sur le sujet.
Les rumeurs ont fait suite à des rumeurs et à des spéculations selon lesquelles des personnes impriment illégalement d’énormes quantités de billets de banque libériens dans des pays étrangers et les imprègnent dans l’économie.
Certains estiment que le prétendu régime est l’une des raisons de la dépréciation continue du dollar libérien par rapport au dollar des États-Unis.
Les billets de 500 dollars libanais seraient également défectueux sur le marché, entraînant le refus de nombreux Libériens, en particulier des ruraux.
La situation a également été portée à l’attention de certains législateurs lorsqu’ils se sont inquiétés des irrégularités dans les caractéristiques des billets de banque nouvellement imprimés et ont demandé à la plénière d’inviter le gouverneur de la CBL à clarifier les éléments de sécurité.
Source : www.cameroonweb.com