La Présidente sortante du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, rejette les allégations de son propre parti, Unity Party (UP), selon lesquelles elle s’est interférée dans l’élection présidentielle dans son pays.
Dans un démenti, Jerolinmek Piah, le porte-parole de la Présidente sortante a qualifié les allégations de « complètement infondées et d’une tentative malheureuse des agents provocateurs pour saper le processus démocratique au Libéria ».
Avant la sortie de la Présidente, le parti UP et son candidat, le vice-président Joseph Boakai, ont d’abord dénoncé auprès de la Commission Electorale Nationale (NEC) de supposées fraudes enregistrées le 10 octobre dernier et ont ensuite accusé Johnson Sirleaf de s’être interférée dans le processus électoral. Selon l’accusation faite le dimanche dernier à Monrovia, la Présidente aurait même rencontré indiscrètement des membres du NEC dans sa résidence.
En donnant une suite appropriée à la dernière accusation portée contre la Présidente, son porte-parole a mis au point que « Toutes les réunions, les discussions ou les échanges entre le cabinet de la Présidente et la Commission Electorale Nationale sont conformes à son droit constitutionnel pour que le processus électoral soit équitable ».
Pour tout, Piah a précisé que la Présidente Ellen Ellen Johnson Sirleaf n’a jamais interféré dans le processus, ni dans les résultats des élections générales de 2017. Il a exhorté toutes les parties à s’abstenir des déclarations et des actions qui pourraient inciter les gens à troubler la paix et la stabilité du pays avant, pendant et après la fin du processus électoral.
Enfin comme une lueur de décrispation, le candidat Joseph Boakai qui a maintenu un flou sur sa participation au deuxième tour de la présidentielle fixée au 07 novembre 2017 a confirmé qu’il prendra part au vote mais a souhaité que les plaintes déposée à la Commission Electorale soient « clarifiées ».
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