La détention arbitraire des 3 enseignants à la prison civile de Kara ne laisse pas indifférent les responsables du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT).
En assemblée générale lundi à Lomé, ils ont pris position en soutenant la grève de 96 heures lancée par la Synergie des travailleurs du Togo (STT) pour exiger la libération de ces enseignants.
Pour ces agents de santé, le Synphot est membre de la STT et tout problème qui concerne la STT concerne inexorablement le Synphot. « Donc si la STT maintient son mot d’ordre de grève, le synphot étant membre de la STT va également observer la grève avec un service minimum dans les centres de santé publics à travers tout le Togo », soutient Kokou Anoumou, membre du bureau de Synphot.
Selon Dr Gilbert Tsolényanou, représentant du Synphot dans le groupe de travail mis en place par le gouvernement, « les choses avancent lors des discussions ». « Mais malgré l’avancée des discussions, le Synphot s’en tient à toutes ces revendications qu’il juge très importantes. Et le mouvement enclenché ne va pas s’arrêter sans qu’on n’obtienne ce qu’on demande », a-t-il averti.
Rappelons que le Synphot ne réclame que l’équipement des centres de santé au Togo, afin de faciliter le travail au personnel soignant.
Source : www.icilome.com