Lomé abrite le siège du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC).
Cet organisme a été mandaté, en coopération avec l’Union Africaine, pour fournir aux Etats membres de la région africaine un appui fonctionnel pour les initiatives qu’ils prendront en vue de mener une action de paix, de limitation des armements et de désarmement.
Dans ce cadre, l’UNREC organise du 23 au 25 janvier, en collaboration avec le gouvernement, une session placée sous le thème du ‘Renforcement de la mise en œuvre des contrôles nationaux relatifs au commerce stratégique dans le cadre de la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité’.
Dans cette résolution, le Conseil de sécurité a décidé que tous les Etats doivent s’abstenir d’apporter un appui, quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs, en particulier à des fins terroristes.
Tous les pays doivent également adopter et appliquer une législation appropriée ainsi que d’autres mesures efficaces destinées à prévenir la prolifération de ces armes et de leurs vecteurs afin d’éviter que des acteurs non étatiques y aient accès, en particulier à des fins terroristes.
La session est organisée grâce à l’appui financier de l’Union européenne.
Elle réunira une vingtaine de délégués de différents services impliqués dans la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive au Togo.
Le choix de ce thème n’est pas le fait du hasard, explique l’UNREC.
Le Togo, grâce à son port, constitue un hub logistique et un couloir stratégique pour les échanges dans la sous-région ouest africaine.
Les groupes criminels qui prolifèrent dans la sous-région, utilisent des biens, équipements et technologies d’usage civil pour tenter de produire des armes biologiques, chimiques ou nucléaires.
La réunion permettra d’analyser les progrès réalisés par le Togo dans la mise en œuvre de son plan d’action national.
Une feuille de route devrait être adoptée indiquant comment les partenaires, tels que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW) pourraient s’engager à fournir une assistance au Togo au cours des prochaines années.
Republic Of Togo