Au cours de la campagne 2018, le Togo a exporté 15.000 tonnes de noix de cajou contre 12.000 en 2017. Les exportateurs ont connu une augmentation de 3.000 tonnes, rappelle Robert Sédjro, président des exportateurs de cette filière.
La quantité de noix de cajou exportée connait une belle progression. Ce qui n’est pas une surprise pour les initiés. En réalité, ce chiffre correspond aux prévisions, nous dit-on. Si la filière de noix de cajou connait une courbe ascendante, elle cache néanmoins certaines réalités.
En effet, le Togo est très loin des bons élèves en matière de production dans la sous-région ; la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, la Guinée et le Burkina Faso produisant respectivement 750.000, 200.000, 200.000, 150.000 et 120.000 tonnes. Robert Sédjro souligne qu’il faut donc plus d’investissement dans l’agrobusiness afin d’espérer s’approcher de ces pays.
Le Togo (tout comme le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire) vient d’instaurer le Prélèvement sur les noix de cajou (PNC) à hauteur de 40 FCFA sur chaque kilogramme de noix de cajou brutes à l’exportation et de 5 FCFA sur celles transformées.
Ces prélèvements vont grossir le Fonds de gestion de la filière anacarde au Togo créé par les autorités publiques pour le développement de cette filière.
A.H.
Source : www.lomechrono.com