L’étape de Notsè achevée sur une bonne note, 98 % des armes concernées marquées

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Après Lomé, l’équipe technique de la CNLPAL (Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de petit calibre) a achevé ce Samedi 14 Septembre 2019, l’étape de Notsè dans la région des Plateaux, pour les opérations de marquage des armes des Paramilitaires. Pour cette étape, dans la préfecture de Haho, il a été question pour la CNLPAL et son équipe de marquer les armes de la police, les douanes, les eaux et forêts et l’administration pénitentiaire.

Selon les informations livrées par cette commission, « au finish, on note que 98% des armes concernées par cette opération, qui ont été marquées ».

Comme ce fut déjà le cas à Lomé, il est à noter la présence du président de la CNLPAL, le Commissaire divisionnaire de police, Têko Mawuli Koudouovoh et du directeur de l’UNREC, Anselme Yabouri, aux côtés de cette équipe technique en charge des marquages.

En attendant le programme de marquage des autres catégories d’armes, à définir par le ministère en charge de la Sécurité, il est à noter qu’au cours d’une cérémonie marquant le début de cette opération de marquage des armes des paramilitaires le 22 Août dernier, quelques semaines plus tôt, M. Koudouovoh indiquait que « le marquage (inscrit dans la dynamique du lancement par le gouvernement le 14 Août dernier du processus de marquage des armes au Togo, à travers un projet financé par le Japon avec l’appui du Centre des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique -UNREC-) est une stratégie qui facilite le traçage des armes. Il protège les populations et facilite les enquêtes au niveau de la police judiciaire. Nous sommes très satisfaits du travail qui a commencé ici avec nos équipes sur le terrain. Ces équipes vont sillonner le pays pour marquer des armes. Nous demandons à tous nos compatriotes de réserve un bon accueil à ces techniciens parce que le marquage n’a pour seul objectif que de protéger nos populations et de lutter contre la grande criminalité, surtout les braquages et le terrorisme ». Aussi, a-t-il poursuivi, que cette opération suscite près de sa personne deux analyses à savoir que « la première tient à la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest qui très préoccupante. Elle est marquée par la recrudescence de la criminalité transnationale organisée, elle est marquée par les braquages, des vols à mains armées, les phénomènes des coupeurs de route, les conflits inter communautaires, et le terrorisme » et « la deuxième a trait aux liens très étroits entre les armes légères et de petits calibres et la commission de ces crimes. Vous savez très bien que les réseaux criminels sont animés par ces armes qui créent l’insécurité, laquelle secoue les efforts de développement de nos Etats ».

Pour cette opération qui va s’étendre progressivement sur toute l’étendue du territoire national, il est à noter que le gouvernement togolais bénéficie du financement du gouvernement japonais avec la facilitation du Centre régional des nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC).

Pour information, la suite de cette opération devra concerner dans les prochains jours, les armes des civils et celles des forces de défense.

T228

Source : telegramme228.com