Le Togo a lancé jeudi le projet régional de renforcement des systèmes de surveillance de maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE) financé par la Banque mondiale (BM).
REDISSE s’inscrit dans la mission de la BM qui est de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir la prospérité partagée
Lancé en 2014, le projet WARDS a doté la Cédéao d’un mécanisme de surveillance épidémiologique, d’outils performants de détection précoce, de ressources humaines qualifiées pour la riposte et de dispositifs de communication pour l’action.
WARDS a permis de mettre en place, d’équiper et de rendre fonctionnels 60 centres de santé épidémiologiques dans les 15 pays qui composent la Cédéao.
Dans la continuité de ce projet et pour prévenir l’avènement de nouveaux phénomènes épidémiques et d’autres urgences de santé publique ou apporter des ripostes appropriées lorsqu’ils surviennent, les pays membres de l’organisation régionale et l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) ont mis en place le projet REDISSE.
Dans ce cadre, la Banque mondiale a accordé un appui de 10,5 milliards de Fcfa dans la mise en œuvre du projet pour la période 2017-2023.
L’objectif est de renforcer les capacités des 7 laboratoires de districts sanitaires au Togo pour renforcer les compétences en matière de diagnostic et de confirmation biologiques des responsables de laboratoires, d’améliorer la surveillance épidémiologique et les capacités de riposte.
‘La récente épidémie dévastatrice de la maladie à virus Ebola a mis en lumière les insuffisances de nos systèmes de surveillance. Il faut donc que les pays se préparent afin de mieux faire face à toute éventuelle maladie infectieuse’, explique Kwamé Hounssimé Mensah, du bureau de la banque mondiale au Togo.
Comme le rappelle le ministre de la Santé, Moustapha Mijiyawa, ‘les virus n’ont besoin ni de passeport, ni de titre de séjour, ni de titre de transport pour voyager et se propager.’
La mission d’alerte dévolue à REDISSE prend donc tout son sens.
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