640.025 litres d’essence de contrebande ont été saisis en 2017, selon les chiffres communiqués par l’Office togolais des recettes (OTR). Les trafiquants s’approvisionnent dans les pays voisins puis proposent un carburant de mauvaise qualité aux automobilistes au bord des routes. C’est certes moins cher, mais pas vraiment bon pour les moteurs.
Ce trafic fait perdre des milliards à l’Etat et aux distributeurs.
Face à la répression menée par la police et la gendarmerie, les réseaux redoublent d’ingéniosité pour dissimuler l’essence transportée. Des réservoirs sont aménagés discrètement et peuvent contenir jusqu’à 400 litres.
Pour le conducteur et les passagers, c’est le salaire de la peur car le véhicule est une bombe roulante.
230 voitures chargées d’assurer ce lucratif business ont été saisies l’année dernière.
Pour les services de sécurité, si la lutte a payé, le trafic n’a pas cessé.
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