Depuis son accession à la présidence de Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Faure Gnassingbé veut faire les choses en grand. Bien que les chantiers qui couvent dans l’agenda de l’organisation sous régionale soient énormes, le chef de l’Etat ne peut s’empêcher d’y ajouter des innovations.
Pour le mandat de Faure Gnassingbé à la tête de l’organisation sous régionale, les pères fondateurs auraient concocté un lourd agenda pour l’atteinte des objectifs selon les confidences de Marcel de Souza, président en exercice de la commission de la CEDEAO. Ceci n’empêche pas le Togo de planifier quelques ingrédients novateurs axés sur 4 points.
Une rencontre sur la libre circulation des personnes et des biens
Quelques jours après son accession à la présidence de la CEDEAO, Faure Gnassingbé était lors d’une visite dite « inopinée » à la frontière d’Aflao (Togo-Ghana), allé vérifier l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens. Un chantier qui tient visiblement à cœur le fils du Général Eyadema d’où l’idée d’une réunion au cours de laquelle les acteurs apporteront leur contribution à la solidification de ce point essentiel dans les actions de la CEDEAO.
Un sommet extraordinaire sur la Paix et la lutte contre l’extrémisme violent
Au Togo, l’organisation de sommets est le génie en vogue. Comment donc ne pas mettre ce talent au service de la CEDEAO que Faure préside dorénavant ? Même si un sommet consacré au thème de la sécurité et du développement est déjà prévu à l’échelle continentale avec le concours de l’Etat hébreu, le Togo initiera un sommet extraordinaire à l’échelle sous régionale afin de « répondre et lutter efficacement contre » l’extrémisme violent pour un efficace « maintien de la paix et de sécurité dans la région» selon les termes de Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration sous régionale.
Un forum économique
L’idée vise l’attraction de nouveaux partenaires économiques en faveur de l’organisation ouest africaine tout en relançant ceux qui existent déjà.
Mise en place d’un efficace système de santé en Afrique occidentale
Même si le pays de Faure Gnassingbé a été épargné de la fièvre à virus hémorragique Ebola, les effets dévastateurs de cette crise sanitaire dans d’autres pays sont encore vifs dans les mémoires. Le Togo est donc préoccupé par le besoin d’initier un plaidoyer pour améliorer le système sanitaire. Sans oublier que dans le pays, le système sanitaire public est en totale décadence.
Tout ce plan d’action a été porté à la connaissance des diplomates accrédités au Togo par le ministre Robert Dussey en présence de Marcel De Souza, le président de la Commission de la CEDEAO.
A. Lemou
www.icilome.com