« Rébellion, non-respect de la décision de l’autorité leur interdisant de ne pas manifester dans certaines villes et non-encadrement de ces manifestations qui ont occasionné par la suite, des troubles à l’ordre public », voilà les charges retenues contre Ouro-Dzikpa Tchatikpi et les autres responsables du Parti national panafricain (PNP) arrêtés au lendemain de la manifestation du 13 avril dernier.
Ce matin, les lieutenants de Tikpi Atchadam dont l’arrestation indigne les autres leaders de l’opposition, seront présentés au juge qui procédera à la requalification des charges. « Mardi, nous serons devant le procureur qui a la latitude de confirmer ces charges ou de les requalifier », a laissé entendre Jil-Benoît Afangbedji, l’un des avocats de ces cadres du PNP.
Gueffé Nouridine, Kéziré Azissou et Ouro Dzikpa Tchatikpi figurent parmi la vingtaine de militants du PNP arrêtés pendant et après la manifestation du 13 avril 2019. Le parti de Tikpi Atchadam a programmé cette manifestation pour réclamer l’application intégrale de la feuille de route de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
De dix (10) villes prévues par le parti pour ces manifestations, le gouvernement a réduit la liste à trois (03). Ce qui n’était pas du goût du PNP qui a qualifié la décision du gouvernement de « restriction des libertés de manifestation ».
Le PNP a organisé les manifestations les 10 villes comme prévu initialement. Ces marches ont été réprimées par les forces de l’ordre, avec un lourd bilan : un mort, des blessés et des arrestations.
I.K
Source : www.icilome.com